Au nom de dieu le clément et le miséricordieux
Allahouma Sali wa salim 3ala habiby mohamed
Assalamou 3alaykoum wa rahmatou Allahou wa barakatouhou
Mansûr AL HALLAJ , ce personnage marquant , appartenant à cette rare pléiade de poètes et philosophes mystiques qui sont arrivés avec aisance à transmettre leurs pensées profondes et aussi complexes qu’elles puissent être au monde entier et à faire connaitre d’une manière extraordinaire, singulière et sublime « l’immensité de l’amour qu’on peut éprouver envers Dieu l’unique»
Incompris pour avoir prononcé sous l’emprise de l’extase divine : «Je suis la souveraine Vérité » «Ana al-Haqq» , il fut tué le 26 mars 922 .
On rapporte que lorsque al hallaj fut conduit à la mort, il ria aux larmes, puis il se tourna vers la foule ou il aperçut un de ses amis et lui demanda «As-tu avec toi ton tapis de prière « al sajadda »? Son ami dit « Oui », al hallaj dit : « Étends-le-moi », son ami étendit son tapis pour qu’al hallaj récite un verset coranique par la suite, précisément celui-là : « Toute âme goûtera à la mort, mais c’est seulement au jour de la résurrection que vous recevrez votre rétribution. Quiconque donc est écarté du Feu et se voit introduit au Paradis a certes réussi ! Et la vie de ce bas-monde n’est qu’un objet de jouissance trompeuse », ce verset fut suivi par ces paroles « Tuez-moi, ô mes fidèles, car c’est dans mon meurtre qu’est ma vie , ma mise à mort réside dans ma vie, et ma vie dans ma mise à mort».
Alors je me fais un plaisir de partager avec mes sœurs et frères du blog, une des petites merveilles (une de mes préférées) du grand martyr Mansour al-Hallâj alors bonne lecture .
Bien à vous
Votre sœur Leila
« Dieu en témoigne ! Qu’aucun soleil ne se lève ni se couche »
Dieu en témoigne ! Qu’aucun soleil ne se lève ni se couche
Sans que Ton amour ne soit uni à mes souffles
Et que je ne m’isole pour m’entretenir avec autrui
Sans que Tu ne sois mon entretien avec autrui
Et que triste ou joyeux je ne T’invoque
Sans que Tu ne sois présent dans mon cœur telle une obsession
Et que de soif je ne m’apprête à boire de l’eau
Sans que je n’aperçoive ton ombre dans ma coupe
Ah ! si je pouvais, j’irais à Toi
Courant sur le visage ou marchant sur la tête
والله ما طلعت شمسٌ ولا غربت
إلا و حبّـك مقـرون بأنفاسـي
ولا خلوتُ إلى قوم أحدّثهــم
إلا و أنت حديثي بين جلاســي
ولا ذكرتك محزوناً و لا فَرِحا
إلا و أنت بقلبي بين وسواســـي
ولا هممت بشرب الماء من عطش
إلا رَأَيْتُ خيالاً منك في الكـــأس
ولو قدرتُ على الإتيان جئتـُكم
سعياً على الوجه أو مشياً على الرأس